vendredi 12 janvier 2007

Mary Higgins Clarke - Recherche jeune femme aimant danser

La grande dame du suspense effectivement dans l'un de ces meilleurs romans. J'ai décidé de revenir aux grands classiques pour mon plus grand plaisir.

Ce livre raconte l'histoire d'un meurtrier repérant ses victimes par l'intermédiaire de petites annonces dans les journaux, et qui après leur avoir enfilé une chaussure de bal et les avoir invitées à danser, se jette sur elle pour les étrangler. Lorsqu'une jeune orfèvre nommée Erin est retrouvée morte sur le bord d'une route avec la fameuse chaussure, sa meilleure amie Darcy, une jeune décoratrice, se lance à la poursuite de son assassin en répondant elle-même aux petites annonces qui ont condamné Erin. Dans sa recherche, elle est aidée par Vince, un agent du FBI qui a révélé les similitudes de ce meurtre avec un affaire datant de 15 ans.

Un très bon bouquin de suspense qui tient ses promesses. Lorsque les personnages se multiplient, j'ai souvent tendance à oublier ou à confondre mais Mary Higgins Clarke a toujours cette virtuosité qui implique dans la vie de chacun des personnages et cette dynamique permet de se souvenir de toutes les histoires croisées. Certains diront que c'est du commercial, je répondrais qu'il n'y a pas de fumée sans feu et que le succès sans raison n'existe pas (enfin sauf pour M.Pokora, lui on se demande encore ce qui s'est passé...)

17.5/20

mercredi 10 janvier 2007

La philosophie dans le boudoir - Sade

La Philosophie dans le boudoir ou Les instituteurs immoraux, enfin un livre qui va faire bien dans ma bibliothèque (ou pas...) !
Il raconte l'histoire d'une libertine, Mme de Saint-Ange, qui prend en charge l'initiation érotique et sexuelle d'une jeune fille de 15 ans, Eugénie, avec l'aide d'un ami de son frère, Dolmancé, et de son frère lui-même, le chevalier de Mirvel.
Sade nous donne à lire tous les détails sulfureux, de l'homosexualité à la scatophilie en passant par l'orgie, sous la forme d'une pièce de théâtre mais dans un style typique des années 90 (1790 entendez-moi bien), ce qui à mon goût rend la chose encore moins ragoûtante.
Ce qui m'a néanmoins surpris est la part que prend la philosophie dans cet étalage de débauche et de vices. Au-delà de la crudité du texte et du thème libertin, Sade nous propose des réflexions, par moment très saugrenues il faut bien le reconnaître, sur la liberté, la religion, la monarchie et les moeurs. Et elles poussent réellement à s'interroger sur certaines choses de la vie, sur l'importance que nous accordons au maintien de la moralité ou encore sur l'opposition entre les lois imposées par la société et les lois de la nature.
En définitive : à ne pas mettre entre les mains d'âmes chastes mais pour ceux qui ne s'offusquent pas de quelques descriptions détaillées de vît inondant de foutre les orifices de ces demoiselles et de ces messieurs et bien d'autres choses encore, la philosophie est bel et bien présente comme le titre du livre en atteste.
14/20

dimanche 7 janvier 2007

Sainte Victoire... Ce nom te sied à merveille!

Voici la vue que j'ai de ma chambre et de ma salle de douche ! C'est vraiment imprenable... Ça plus le soleil, comment ne pas aimer les charmes de la Provence, c'est moi qui vous le demande.
Je dis ça aux Parisiens indécrottable, na !

Le Dîner - Anna Davis

Résumé : Alors que Tilda et Alex s'apprêtent à recevoir l'hypothétique futur patron d'Alex ainsi que deux couples d'amis à dîner, l'étrange belle-soeur d'Alex, Clarrie, enfermée dans sa bulle, débarque et vient bouleverser la mécanique huilée de la soirée. Clarrie parvient à pénétrer l'esprit de chaque convive grâce à l'omniscience que lui procure son côté "artiste". Au fur et à mesure, toute l'action se délite, les masques tombent, les histoires sordides de chacun éclatent au grand jour et les inimitiés resurgissent. La plus dérangée est-elle vraiment celle qu'on pense ?
Critique : Le livre est bien construit, suivant la chronologie du repas traditionnel (arrivée des invités, entrée, plat de résistance, café...) et l'écriture est fluide (peut-on dire ça lorsqu'il s'agit d'une traduction ?). Les informations sont distillées au compte-gouttes d'une façon très anglo-saxonne.
Je m'attendais à davantage d'humour mais l'auteur parvient à nous tenir en haleine jusqu'à un dénouement étonnamment pessimiste !
12.5/20

Nouvelles sous ecstasy - Frederic Beigbeder


Voilà que je retrouve l'un de mes auteurs préférés, l'irrévérencieux Beigbeder. Le livre commence par une mise en garde quant au danger de la consommation d'ecstasy sous l'empire de laquelle ont été rédigées ces nouvelles.

Un patchwork plaisant de petites histoires écrites entre 1990 et 1999 avec toutefois une inégalité dans la qualité de celles-ci (mais les gens changent en une décennie !). Certaines auraient pu donner lieu à un véritable roman, d'autres sont trop prévisibles ou incohérents mais l'ensemble reste attrayant.


15.5/20

Customiser ses meubles : une passion ?


Et voilà les deux étagères dans leur environnement naturel. Perso, je trouve que ça en jette. C'est à vous maintenant !

Customisez ses meubles : une passion ?



Autre résultat possible:
Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-contre, on peut adapter la méthode et faire quelque chose de plus "jeune" avec un extérieur blanc et des étagères avec des bandes dessinées.
Et maintenant applaudissez le maître ! ahahah

Comment customiser un vieux meuble qui ne vous plaît plus... (fin)

3° et dernière étape : la peinture

Ça y est, la sous-couche est enfin sèche et vos étagères sont recouvertes de "culture" et mises à sécher ! On peut passer à l'étage finale qui fera de votre vieux meuble dont vous vouliez vous débarrasser un meuble trendy : la peinture !
Si vous voulez atteindre le superbe résultat que vous voyez sur cette photo, munissez-vous d'un rouleau de Scotch étanche spécial peinture et de deux mini rouleaux. Peignez l'intérieur en premier. Mettez du Scotch sur les bords pour ne pas empiéter sur la partir extérieur. Commencez à peindre la surface au mini rouleau en tirant bien la peinture. Laissez sécher puis passez une seconde couche (inutile si vous utilisez une peinture mono couche). Répéter l'opération pour la partie extérieure.
Regardez comme il fait classe quand même ! Et c'est encore mieux en vrai hihi.

Comment customiser un vieux meuble qui ne vous plaît plus... (suite)

2° étape : les étagères

Vous attendiez tous la suite avec impatience ? Eh bien la voilà !
Que faire pendant le séchage de la sous-couche?
Réponse : customiser les étagères. Pour cela rien de plus simple. Découpez des coupures de journaux (attention on va bientôt pouvoir connaître vos penchants politiques rien qu'en observant votre mobilier). Procurez-vous du vernis-colle (article disponible dans tout magasin de bricolage ou de décoration qui se respecte). A l'aide d'un pinceau, disposez d'un peu de vernis sur la surface à recouvrir par la première coupure de journal. Déposez le morceau de papier et recouvrez de vernis en prenant soin de chassez l'air vers l'extérieur avec le pinceau. Renouvelez l'expérience jusqu'au résultat voulu (ici couverture totale de l'étagère). Laissez sécher pendant 30 minutes puis repasser une couche de vernis-colle sur la totalité de la surface couverte. Et hop le tour et joué !
Vous verrez, ce n'est pas bien compliqué et ça fait un effet du tonnerre (un peu plus et vous passerez pour quelqu'un d'intelligent). En plus ça protège vos meubles !
Rendez-vous pour la dernière étape de notre affaire...

Comment customiser un vieux meuble qui ne vous plaît plus...

1° étape : La préparation

J'ai enfin terminé tous les travaux que j'avais initialement prévu dans la chambre ! (Vous pouvez sortir le champagne) Et grâce aux fameux appareil que j'ai finalement récupéré, je vais pouvoir me la jouer D&co et vous faire une petite leçon avec photo à l'appui.
Prenez un meuble tout ce qu'il y a de plus basique (acheté en kit dans une célèbre chaîne suédoise dont je ne citerais pas le nom à un prix modique). Videz-le de son contenu ainsi que des étagères et installez-le sur une bâche de protection. Un léger ponçage est nécessaire pour faire adhérer la sous-couche que l'on passe à l'aide d'un mini rouleau et d'un pinceau pour les coins. Attention : après le ponçage, essuyer à l'aide d'un chiffon humide avant d'appliquer la sous-couche.
Laissez sécher la sous-couche pendant douze petites heures avant de se lancer dans la peinture elle-même !

mercredi 3 janvier 2007

La possibilité d'une île - Michel Houellebeq

Beaucoup d'entre vous savent que je suis un lecteur assidu et mon dernier livre en date est le "controversé" La possibilité d'une île de Michel Houellebecq.

Le roman est en fait le récit de vie de son héros, Daniel 1, un comique corrosif, cynique et irrévérencieux (auteur d'un pseudo-film porno élégamment intitulé Broute-moi la Bande de Gaza) mais ultra populaire qui tombe sous la coupe d'une secte, les Elohim, qui n'est pas sans rappeler un certain Raël (des humains créés par des extraterrestres, un gourou ancienne star de la musique, une sombre histoire de clonage humain...). Son récit est entrecoupé des commentaires de ses futurs clones (Daniel 21, 22...) qui se considèrent comme néo-humains, issus d'une technologie ultra moderne développée par la secte, naissant à l'âge de 18 ans à partir de l'ADN de leur ancêtre.

Cette originalité dans la forme aurait pu être bien exploité s'il ne s'agissait pas de chapitres trop courts, au langage scientifique approximatif quand il s'agit d'aborder le thème des manipulations génétiques et dont le sens de l'anticipation est peu imaginatif lorsqu'il s'agit de raconter la chute des grandes religions sur fond d'apocalypse. Se voulant critique de la société contemporaine et roman d'anticipation, il nous abreuve de lieux communs et de banalités avec un style assez plat voire parfois lourd (même s'il revendique lui-même ce que je vous indique) et des détails sexuels assez scabreux. Il n'empêche que la description de la secte et de ses adeptes est plutôt intéressante.
En résumé, ce livre n'est pas vraiment agréable à lire, il ne nous apprend pas tant de choses qu'on ne savait déjà et se veut quelque peu moralisateur... Mais ça fait toujours bien de dire qu'on a lu Houellebeq, moi j'en ai lu un et je pense que je m'en tiendrai à ça !

Pour une critique beaucoup plus corrosive et fouillée, je vous conseille de consulter cet article:
http://www.politis.fr/article1442.html

Le voici, le voilà, le seul, l'unique !

Je sais que vous l'attendiez tous, le premier post de l'année 2007 ! J'en profite pour vous souhaiter une merveilleuse année et la réalisation de tout ce que vous souhaitez et bien davantage encore.

J'aurais aimé donner quelques nouvelles plus tôt mais blogspot m'a posé quelques petits soucis de username sans que je m'explique pourquoi... Le principal est que je sois de retour pour votre plus plaisir (ou pas... mais au moins faites semblant hihi). Le petit Aixois exilé à Paris est reparti dans sa lointaine province retrouver un splendide soleil à faire passer l'hiver pour un printemps précoce. Mon retour s'est fait sans encombre même si après plus de 7 heures de route, j'en avais quand même plein les pattes. Ma modeste vie dans mon petit studio à Evry a retrouvé le faste du Midi de la France.

Les fêtes de Noël se sont ma foi plutôt bien déroulées et une fois de plus, j'ai été merveilleusement gâté. Santa Claus m'a apporté le cher appareil photo numérique que je lui avais commandé (mais qui a connu un destin tragique vous en conviendrez à la fin de ce message) ainsi que des surprises sympathiques.

A ces festivités ont succédé mes activités d'ouvrier-peintre et décorateur dans la maison de ma grande soeur (ça n'a pas été du goût de tous mais j'ai vraiment mis la main à la patte et le résultat est probant à mon goût). Mais ce "plaisir Valérie Damidotesque" (M6 addicted) fut de courte durée, des différends avec ma soeur m'éloignant irrévocablement de la maison. Nous sommes le 3 janvier et cela fait 4 jours que je n'ai pas remis les pieds à la maison. Comme on dit, il y a des mots lourds de sens, des "mots qui, une fois prononcés peuvent engendrer des mondes, ou les détruire" (Le Dîner - Anna Davis) et j'ai subi pour ma part des mots de la seconde catégorie. Certains ont la mémoire courte mais il y a certaines choses qu'on oublie jamais... C'est ainsi que j'ai rendu l'appareil photo numérique, je préfère me l'acheter moi-même plutôt que me le faire offrir par une personne qui ne me considère pas ou si peu. J'avais préparé quelques jolis photos mais ce n'est que partie remise...

Maintenant que les fêtes de fin d'année sont passées, je vais pouvoir me consacrer entièrement à mon départ pour la Slovénie en février. Je ne vous oublie pas les enfants !


Encore une très bonne année à tous et un très GRAND MERCI tout particulier à Maude, à Caroline (Carry pour les intimes) et à la famille Baron si chers à mon coeur.