Dernière aventures slovènes...

Toutes les bonnes choses ont une fin... Mais parfois la fin est difficile à digérer ! Je suis rentré en France le 11 juin avec un gros pincement au coeur. Mais pour ma dernière semaine en terre slovène et la farandole des départs, ma soeur est venue me rendre visite et pour mon dernier jour, je l'ai emmenée dans le petit havre de paix qu'est Bled (pour ceux qui suivent encore mes aventures, je reviens sur les traces d'une de mes premières excursions !). Après la menace d'un orage (assez fréquent ces temps-ci), les nuages ont laissé place à soleil radieux qui a facilité notre progression vers le château (mais qui ne l'a pas rendue easy pour autant).

Le château n'a pas bougé depuis la dernière fois comme vous pouvez le constater...

En chemin, pour ne pas changer les bonnes habitudes de Bled, nous avons rencontré Rakel, une jeune Espagnole en visite, et lui avons proposé de se joindre à nous. Ca a été l'occasion de se remettre à l'anglais et, dans une moindre mesure, à l'espagnol.

Notre nouvelle amie Rakel qui avait quelques petits problèmes à la rame (en anglais ramer=to row by the way)

Ce fut aussi l'occasion de vérifier mes capacités de rameur... Ma soeur encore une fois m'a surpris en ayant une technique parfaitement au point. J'ai encore des progrès à faire !

Le frère et la soeur réunis au milieu d'un lac, c'est pas magnifique ça ?

The Mountain that Never Ends...

Pour se remettre d'applomb, on s'est décidé avec Eva et Emilie à faire une randonnée vélo autour de Ljubljana. Mais ça s'est avéré plus compliqué que ce que nous l'imaginions... On s'est retrouvé face à une montagne infranchissable. On a dû pousser nos vélos sur 2kms et on a crû que ça ne finirait jamais. A chaque fois qu'on pensait avoir atteint le sommet, une montée encore plus abrupte nous attentait. La nuit commençait à tomber et au moment le plus critique, la chaîne du vélo d'Eva a lâché (ça vous rappelle quelque chose ?). Ca a déclenché un fou rire nerveux généralisé.

Et voilà l'objet du délit... Emilie est pliée derrière et je ne peux pas m'empêcher de trembler avec l'appareil c'est pour ça que c'est flou !

On a quand même poussé nos vélos jusqu'en haut. On pourrait penser que la descente a été plus facile que la montée mais non, ce fût encore plus laborieux. Le vélo d'Emilie couinait à la mort à chaque fois qu'elle actionnait ses freins et Eva, quant à elle, n'était équipé que d'un seul frein... et pas de chaîne ! Il faut voir la vidéo pour le croire :o)
La montagne sans fin
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C'état une belle partie de rigolade et on a vu des choses qu'on aurai jamais pu voir autrement (dont l'éventualité de rester dormir au milieu de la forêt...). On a dû abandonner Eva de l'autre côté de la montagne. Comme je disais en escaladant la montagne : "only one of us is gonna survive". C'est seulement après 4heures et plus de 35kms que nous sommes arrivés sains et saufs chez nous. Que d'aventures !

Ca y est les filles, on a réussi. On a été plus fort que cette montagne ! Bon j'avais tort en disant "a moutain always reward you"... Vous m'en voulez pas j'espère hihi.

Cocktail party : rebelotte !

La Cucaracha qui a fait tant de mal à Avi... Il faut boire jusqu'à la flemme !
Emilie, c'est toi qui me manqueras le plus. Je viendrai te voir à Washington si je peux :o)

On fait pêter le champagne ! Merci pour ton sourire Lot. On se revoit vite sur Paris.

Cocktail party : belotte !

Il fallait remettre ça au moins une fois avant le grand départ et pour fêter la fin des exams... Cette fois, on n'a pas fait ça sous forme d'un rally dans toutes les chambres mais tout le monde est resté dans la cuisine avec son cocktail. On a bien rigolé !
Photo de tous les Rozniens ou presque... Vous allez me manquer !

Vomito et mal de tête sont sur un bateau... Qui va tomber à l'eau ?

Eva, fais attention, tu risques de rester bloquer à force de faire des bêtises.

La première soirée d'au revoir...

En revanche, je ne vous ai pas parlé des péripéties de la soirée... Notre hôte a disparu pendant plus d'une heure avant qu'on ne le retrouve étalé par terre dans la forêt (craintif), l'émotion a submergé beaucoup de monde tout autant que l'alcool d'ailleurs puisque Bertrand a fini par me vomir dessus ce qui a mis un terme définitif à ma soirée à moi. Ces derniers jours vont être difficiles moi je vous le dis !

Eh oui Bertrand, on me vomit pas dessus comme ça sans représailles :o) Voilà ce que ça donne les vacances, c'est du joli !

"Tous en coeur nous chantons : mi - rééééé- dooooooo"

La star de la soirée prend une place "pachydermique"...

La boucle est bouclée?

Les examens terminés, c'est l'heure des premiers adieux... Dans la valse des départ, c'est Lennart, notre allemand végétarien préféré, qui ouvre le bal. Cette journée a été très étrange. Je suis allé dans le même restaurant qu'à mon arrivée, à la même table, avec la même serveuse et habillé sensiblement de la même façon. Lors de la soirée, on a fait une photo identique pour le French Kiss. Tout ça sentait comme une odeur de déjà vu (comme dirait Beyoncé). La boucle serait-elle bouclée ?

Voici notre hôte qui nous a fait faux bond mais aussi une belle frayeur au passage ! Hope you feel better now Lenni ;o)



Are you elephant addicted? We can help you...

C'était tout de même une soirée survoltée hihi. Quand l'Europe se déchaîne sur "Moi Lolita"...

Où est-ce que je me suis encore fourré ?

Patricia, notre espagnole préférée, a décidé de nous emmener dans un bar de musique alternative recommandé par un Français de son cours de slovène (aussi musicien)... Je comprends mieux maintenant le sens du mot alternatif : ça veut dire chelou ! Il faut déjà trouver ce bar qui est en fait une sorte de vieux hangar un peu flippant. Il était annoncé par une porte en fer surplombé par un vélo (même si à l'origine Patricia avait annoncé une photo de vélo...). On s'est retrouvé dans un endroit totalement surréaliste, un genre de squat sordide avec des musiciens sauteurs et des hippies venus d'un autre temps... Un endroit a voir au moins une fois dans sa vie !



La preuve en image... Je vous avez prévenus que c'était crégnos !


Derrière moi, il y avait un mec zarbi qui tortillait ses fesses au son de l'affreuse musique hihi.